Un leurre ?
L’édito du maire dans le Thiais Magazine N•123 (janvier/février /mars 2023) appelle de notre part une question fondamentale à laquelle il ne répond pas en dépit de l’éloge qu’il fait du « système de vidéoprotection » de la ville.
Vidéo…protection et non vidéo…surveillance. La nuance est majeure. Car on imagine alors qu’avec ce système on est… protégés et non pas seulement… observés. Encore une fois, la nuance est majeure parce que l’on acquiert la certitude que les 3 équipes de 4 fonctionnaires chacune ont les yeux rivés aux écrans 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour détecter en temps réel toute tentative d’acte délictueux afin de le prévenir en dépêchant dans l’instant une équipe de police sur place.
Or, le drame de ce début d’année prouve que ce n’est manifestement que de la communication puisqu’un acte atroce a pu être commis sous les yeux de ce système qui ne sert, en réalité, qu’à poursuivre les coupables d’actes déjà commis… quand ils ne sont pas trop difficiles à identifier.
En dehors de tous les « effets de manche » destinés à rassurer le « bon peuple », la question qui reste posée est donc de savoir comment le maire envisage de prévenir vraiment la violence à Thiais puisqu’il prétend qu’il s’agit d’une de ses « préoccupations majeures » ?
Comment ? À part rejeter la faute sur la cellule familiale tout en versant une larme de crocodile ?
